
Un Smartphone sur cinq vendu dans le monde est une contrefaçon
Selon le rapport établi par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) sur la contrefaçon dans les technologies de l’information et de la communication, près d’un smartphone sur cinq est un faux Ce phénomène touche également les accessoires liés au mobile notamment les batteries, chargeurs, cartes mémoires, clés USB…
Les smartphones les plus copiés sont ceux des deux plus grands qui sont Samsung et Apple mais pas seulement, les marques comme Xioami, Huawei sont aussi concernés. Le dirigeant Lei Jun de Xiaomi s’est d’ailleurs exprimé sur le sujet et estime que le manque à gagner est énorme, 30 à 40 % des mobiles Xiaomi écoulés dans le monde sont des contrefaçons.
La contrefaçon des produits Higt-tech augmente depuis 2013, selon l’analyse des données douanières de 2016, 6.5% des produits électroniques vendus dans le monde sont des contrefaçons alors qu’en 2013, le volume de produits contrefaits représentait 2.5%.

Les produits higt-tech contrefaits proviennent principalement de Chine et présentent un danger !
Sans surprise, les modèles high-tech contrefaits proviennent principalement de la Chine avec près d’un tiers des produits vendus dans le monde. Près de 43 % du total des contrefaçons de biens high-tech saisies portent atteinte aux droits de la propriété intellectuelle d'entreprises américaines, 25 % à des entreprises finlandaises et 12 % à des entreprises japonaises, indique l'OCDE. Le manque à gagner pour les marques et l'économie formelle est considérable : « En 2013, la valeur du commerce mondial des biens TIC de contrefaçon a atteint 143 milliards de dollars » selon le rapport de l’OCDE.
Par ailleurs, la contrefaçon des produits higt-tech présente des dangers pour la santé des utilisateurs. « Dans le cas des téléphones, par exemple, un faux risque de contenir une plus grande quantité de substances dangereuses (par exemple, le plomb et le cadmium) que le modèle imité, tandis qu'un chargeur de contrefaçon peut provoquer des incendies et chocs électriques », explique l'étude.
Source : lesechos.fr